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 Irène DUBOEUF est née à Saint-Etienne où elle a été enseignante, puis chargée de la culture et de la communication dans l'enseignement supérieur. Elle entre en écriture dans les années 2000. Après avoir publié poèmes et nouvelles dans de nombreuses revues et remporté des premiers prix dans de nombreux concours nationaux, elle publie Le Pas de l’ombre en 2008 aux éditions Encres Vives suivi par La Trace silencieuse en 2010 aux éditions Voix d’encre, une suite poétique qui reçoit simultanément l'année suivante les prix Georges RIGUET, Amélie MURAT et Marie NOEL. 

 

En 2011, elle est invitée au Festival de poésie contemporaine de Massiac ainsi qu'à la médiathèque de Die pour une lecture musicale de La trace silencieuse avec Alain BLANC, l'éditeur, et le peintre Michel VERDET, illustrateur du recueil,  puis participe à la "Scène aux poètes" du Marché de la poésie de Saint-Martin d'Hères organisé par la Maison de poésie Rhône-Alpes. 

 

En 2012, elle fait l’objet d'une série d'émissions sur Radio Altitude Clermont-Ferrand (La voix des poètes) et participe aux Moments poétiques d’Aurillac en tant que poète invitée. Sa nouvelle Un diamant de couleur noire, 1er prix de l'Union des Écrivains Rhône-Alpes, est publiée dans la revue lyonnaise Des livres et vous.

 

En 2013, l'exposition "Talents de femmes, femmes de talents" (Mission locale de Saint-Étienne) lui offre l'occasion de valoriser les liens qui unissent poésie, peinture et musique tandis qu'un nouveau recueil, Triptyque de l'aube, Grand prix de poésie de la ville de Béziers, paraît aux éditions Voix d'encre. Il est illustré par Michel VERDET. Bruno LUCENTI [1] en crée l'accompagnement musical. A la même époque, le musicien grec Alexander Pappas découvre ses poèmes et compose un accompagnement pour  "L'heure où les roses enflammeront la nuit".

 

En 2014, elle est invitée au Marché de la poésie de Bordeaux pour une présentation du Triptyque de l'aube tandis qu'un poème de La trace silencieuse paraît dans l'anthologie "Vibrations en partage" de Jean Louis CLARAC, aux éditons La Porte des poètes (Paris). Exposition/lecture à la médiathèque de Roche-la-Molière.

 

2015 : Roma, bref recueil de poèmes écrits en rentrant d'un séjour dans la capitale italienne, paraît aux éditions Encres vives. Publication de Vox libris, prose poétiquedans l'anthologie Il n'y a pas de meilleur ami qu’un livre  aux éditions Voix d’encre. Rédaction de la préface de Paroles des forêts de Pascal Mora pour les éditions Unicité et de Notes sur l'état de la poésie aujourd'hui pour les "Enquêtes permanentes de Comme en poésie" de Jean-Pierre Lesieur. Participation aux Coïncidences poétiques d'Irigny,  une lecture en compagnie du poète Saleh DIABAlain Wexler (fondateur de la revue Verso) l'invite pour une lecture à Lyon. Le manuscrit de Cendre lissée de vent est finaliste du Prix des Trouvères.

 

2016 : le critique littéraire Pierre Perrin présente la poésie d'Irène Duboeuf dans les "découvertes" de sa revue Possibles tandis qu'une série d'inédits sont publiés dans l'anthologie Rivages (éditions de l'Aigrette), ainsi que dans les revues Souffles, Décharge, Comme en poésie, Les écrits du Nord, La pierre et le sel et Incertain Regard. Un poème extrait de Roma, finaliste du Trophée international Medusa Aurea, figure dans Il Notiziario n.83, de l'Académie internationale d'Art Moderne de Rome.

 

2017 : publication de la nouvelle Un piano japonais dans le recueil Le mystère du clavecin stéphanois par l'AAMAI de Saint-Etienne. Enregistrement d'un entretien avec le philosophe Jean-Marc Ghitti pour RCF 43 - Parution de Cendre lissée de vent aux éditions Unicité. La traduction italienne d'un poème du Triptyque de l'aube ainsi qu'un inédit paraît dans l'anthologie Italian Contemporary Art édité par l'association culturelle Lord Thomas (Italie).

 

2018 : participation aux anthologies Ailleurs, éditions de l'Aigrette et Tisserands du monde (AMEditions - Maison de la poésie et des lyrismes du Velay-Forez). Traduction et publication de poèmes du philosophe et critique d'art italien Amedeo Anelli sur Recours au poème et Terres de femmes, et parution d'un cours essai sur la traduction de Neve pensata (d'Amedeo Anelli) dans la revue Corso Italia 7.

 

2019 : réalisation d'un "livre pauvre" avec Véronique Arnault sur le thème "Ecrire la Loire" (Collection Daniel Leuwers) et participation aux anthologies Un rêve (éditions de l'Aigrette) et Amours ancestrales, (éditions SeLa Prod). Des notes de lecture paraissent dans les revue Terre à ciel et Recours au poème tandis que des inédits sont publiés dans la revue Voix d'encre. Lectures à la médiathèque de St-Etienne et au Musée d'Art et d'Industrie dans le cadre du Printemps des poètes. Parution d'un nouveau recueil chez Unicité : Effacement des seuils. Lecture de Tisserands du monde au Musée d'Art et d'Industrie pour les Journées du patrimoine. Réalisation d'un nouveau livre pauvre, Volcan, (Collection Daniel Leuwers). Traduction et publication de poèmes de Luigi Carotenuto et participation à la Poetry Sound Library de Giovanna Iorio. (Carte mondiale de la voix des poètes). 

 

2020 : publication de Barca nostra dans l'anthologie Traverser, éditions de l'Aigrette 2020, puis des versions françaises de Neve pensata (parue sous le titre de Neige pensée aux éditions Ticinum) ainsi que de L'Alphabet du monde d'Amedeo Anelli aux éditions du Cygne. Une espérance bleue parait dans l'anthologie Gaia chez Jacques Flament. Invitation à Tavazzano (Italie) pour un dialogue Irène Duboeuf/Amedeo Anelli lors d'un colloque sur la traduction de poésie. Elle est sollicitée par la critique littéraire Daniela Marcheschi pour un article sur la traduction (pour Corso Italia 7) ainsi que par le poète Luigi Carotenuto (elle écrit pour ce dernier un court essai sur un vers de René Char pour inaugurer sa nouvelle rubrique "Per un verso" dans la revue L'EstroVerso)

 

2021 : participation à l'anthologie Cinque sensi per un alberosous la direction de Grazia Calanna (revue en ligne L'EstroVerso) et à l'anthologie "Dire oui" sous la direction de Florence Saint-Roch dans la revue Terre à ciel. Publication d'inédits, Les guetteurs de feu, dans le numéro 64 de Voix d'encre. Un nouveau recueil paraît Un rivage qui embrase le jour, aux éditions du Cygne qui inspirera plusieurs morceaux de musique à Christian Romaric [2]. La revue Terre à ciel publie des inédits accompagnés d'une interview. Dantesque, traduction d'un poème d'Amedeo Anelli, paraît dans Pianeta Poesia de l'Académie mondiale de Poésie de Vérone (Italie). Le poète et critique littéraire italien Elio Pecora traduit et publie dans sa revue Poeti e Poesia neuf poèmes issus de Effacement des seuils et de Un rivage qui embrase le jour. Irène Duboeuf continue les traductions de poètes italiens et Krankenhaus, suivi de Carnet hollandais et autres inédits, de Luigi Carotenuto, paraît aux éditions du Cygne. Plusieurs poèmes de Un rivage qui embrase le jour paraissent dans la Revue péruvienne Kametsa traduits en espagnol par Emilio Martin Paz et la poète participe (en vidéo) à des festivals tant en Italie (Bologne) qu'en Amérique latine (Carthagène des Indes- San Salvador) 

 

2022 : Luigi Carotenuto [3] compose des musiques d'accompagnement de ses poèmes. Elle quitte Saint-Etienne pour s'installer dans la Drôme. Des textes extraits de ses différents recueils paraissent dans plusieurs numéros de la revue italienne Malpelo de Demetrio Salvi. Publication de Éphéméride dans l'anthologie Éphéméride, feuilles détachées parue aux éditions Pourquoi viens-tu si tard ? Plusieurs inédits, traduits par la poetesse et traductrice Francesca Del Moro, sont accueillis dans la revue italienne Le voci della luna ainsi que sur le site du Presidio Poetico (Tavazzano con Villavesco, Lodi). Ses traductions de Luigi Carotenuto paraissent dans Arpa, d'autres figurent dans l'anthologie multilingue Babel, sous la direction d'Enzo Campi, Editions Bertoni. Ses propres poèmes paraissent dans le journal italien La Repubblica di Napoli. En juin est publié, aux éditions Ticinum (Italie), le livre bilingue réalisé avec Amedeo Anelli Invernale e altre temperature - Hivernales et autres températures.

 

2023 : Publication, chez Libreria Ticinum Editore de Quatuors, traduction en français de Quartetti, d'Amedeo Anelli, paru en 2020 chez ce même éditeur.  Plusieurs de ses poèmes sont traduits en espagnol, en catalan, en arabe et en chinois. De nouvelles traductions pour A. Anelli, Paolo Febbraro, Luigi Carotenuto et Enrico Marià paraissent en Belgique dans la revue Traversées tandis qu'est édité son huitième recueil, Palpable en un baiser, aux éditions du Cygne, éditeur qui publie six mois plus tard sa traduction de deux recueils d'Amedeo Anelli regroupés sous le titre Des voix enrobées de silence. Elle a été sollicitée pour rédiger la postface de Profumo di liquirizia, le nouveau recueil du jeune poète italien Pietro Edoardo Mallegni paru chez RPlibri. Elle a écrit trois poèmes pour l'anthologie Montagnes, chemins d'écritures, publiée par les éditions Voix d'encre.

 

2024 : Publication de Il bacio dell'invisibile (version italienne de Palpable en un baiser) chez Libreria Ticinum Editore (Italie). Ses poèmes paraissent dans l'agenda 2024 de la revue Malpelo (Naples) et dans le quotidien la Repubblica (Naples).

 

Irène Dubœuf fait l'objet d'interviews (Terre à ciel, L'EstroVerso, RCF...), émissions de radio (Radio Altitude Clermont-Ferrand) et de notes de lectures en France, en Italie, au Québec, De son côté, elle s'emploie à faire connaître de nouvelles voix par la publication de recensions et articles et pour ce faire collabore avec les revues Recours au Poème, Souffle inédit, et ponctuellement Terres de femmes, Terre à ciel, Sitaudis, Europe. Elle a animé pendant sept ans un atelier d'écriture et est intervenue à plusieurs reprises à l'Université Jean Monnet (Université pour tous) pour donner des conférences sur la poésie. 

 

Le poète Luigi Carotenuto définit ainsi sa poésie :

 «L’alliance des quatre éléments, la virginité du regard, la délicatesse dans les rapprochements à la fois simples et audacieux, à travers des métaphores, des similitudes, des images nourries de symbolisme. Comme dans une lutte biblique avec l’ange, la poésie d’Irène Dubœuf engage une lutte infatigable et courageuse avec le visible et l’invisible, un dialogue parfois apaisant parfois impétueux, à la manière d’un fleuve qui déborde de ses berges. L’émotion et la pensée, le sentiment et l’action, l’immobilité et l’ardeur, dans le devenir philosophique et brillant de ses vers, trouvent et laissent place également au silence de la page, à l’écoute de celui qui lit, au souffle de la poésie offrant des vides pleins de lumière dans laquelle chaque ligne, chaque mot, chaque pause devient contemplation extatique du monde et expérience cognitive toujours nouvelle, à la croisée de rencontres avec le numineux. » (Luigi Carotenuto, pour la Feria del Libro Cartagena de Indias 2021)

 

 

[1] Bruno Lucenti, compositeur et arrangeur a, entre autres, enregistré pour France Culture « Féminins poèmes » (accompagnement de textes de Vénus Khoury-Ghata, Colette Nys-Masure, Tanella Boni, Ghyslaine Goulley-Leloup, Mireille Fargier Caruso, Marie-Chlotilde Roose) dans le cadre du Printemps des poètes.

[2] Christian Romaric, ex guitariste de Francis Cabrel, professeur de musique, arrangeur et composteur.

[3] Luigi Carotenuto, poète et rédacteur de la revue en ligne L'EstroVerso, dirige la rubrique Particelle sonore de la revue en ligne Niederngasse.